Les opérateurs misent désormais sur de nouveaux marchés, notamment l’Afrique qui absorbe maintenant 22,2% des exportations, en hausse de 10,7 points entre 2000 et 2014, selon une étude de la Fenagri. La Vie Eco, qui revient sur le sujet dans son édition de ce vendredi 1er mai, nous apprend que le Maroc vend sur le continent principalement du poisson (51,4% de la valeur des exportations en 2014), de la farine de blé tendre (11,8%) et de la chocolaterie/confiserie (6,6%), mais aussi des glaces et autres produits laitiers.
Ainsi, la stratégie en cours d’élaboration conjointement par les ministères de l’Agriculture et celui de l’Industrie apportera des réponses concrètes pour remédier au déficit de compétitivité du secteur agroalimentaire. Cette stratégie vise aussi à aider les entreprises marocaines à améliorer leurs prix de revient et à diversifier leurs offres en allant vers les produits à forte valeur ajoutée comme les plats cuisinés, les pâtes et le couscous. Pour les professionnels, souligne La Vie Eco, c’est le seul moyen pour se positionner sur le marché africain, dont les principaux fournisseurs sont l’Asie (31,3%) et l’Europe (27%) sur une valeur globale de 61 milliards de dollars d’importations de produits agroalimentaires, soit 5,5% des importations mondiales. La Turquie et l’Egypte sont également des concurrents.
Notons que le Maroc contrôle à peine 0,8% des exportations vers l’Afrique. Pour l’hebdomadaire, le marché reste porteur et présente surtout une alternative pour le Maroc dont le déficit commercial a été creusé, notamment par des accords de libre-échange où la balance ne penche pas forcément en notre faveur.