Quelque 8,9%. C’est la hausse enregistrée, en glissement annuel, de l’indice du prix à la consommation établi par le Haut-Commissariat au Plan pour le mois de janvier 2023. Pour le quotidien Aujourd’hui le Maroc, édition du jeudi 23 février, cette évolution est la conséquence de la hausse de l’indice des produits alimentaires de 16,8% et de celui des produits non alimentaires de 3,9%.
«Pour les produits non alimentaires, les variations vont d’une hausse de 0,4% pour la santé à 9,6% pour le transport», explique le HCP qui vient de publier une note d’information relative à l’IPC de janvier 2023. Les hausses des produits alimentaires observées entre décembre 2022 et janvier 2023 concernent principalement les «Légumes» avec 3,3%, les «Fruits»(2,6%), le «lait, fromage et œufs» (1,6%), les «Viandes» (1,2%), les «Eaux minérales, boissons rafraichissantes, jus de fruits et de légumes» (0,6%), les «Huiles et graisses» (0,5%), le «Pain et céréales» (0,3%) et les «Poissons et fruits de mer» (0,2%).
En glissement mensuel, l’IPC a connu, au cours du mois de janvier 2023, une hausse de 0,5%, suite à la progression de 1,4% de l’indice des produits alimentaires et de 0,1% de l’indice des produits non alimentaires. Pour les produits non alimentaires, la baisse a concerné principalement les prix des carburants avec 3,2%.
«Les hausses les plus importantes de l’IPC ont été enregistrées à Guelmim et Errachidia (1,)2%, à Laâyoune et Safi (1,1%), à Tanger (1,0%), à Oujda, Tétouan et Beni-Mellal (0,9%), à Fès, Marrakech et Dakhla (0,8%), à Agadir (0,7%), à Rabat et Settat (0,4%) et à Meknès (0,3%). En revanche, une stagnation a été enregistrée à Casablanca», lit-on.
Dans ces conditions, l’indicateur de l’inflation sous-jacente, qui exclut les produits à prix volatiles et les produits à tarifs publics, aurait connu au cours du mois de janvier 2023 une hausse de 0,4% par rapport au mois de décembre 2022 et de 8,2% par rapport au mois de janvier 2022.
Rappelons que dans sa note de conjoncture au titre du mois de février 2022, la Direction des études et des prévisions financières (DEPF) a précisé que le taux d’inflation reste relativement atténué par rapport aux taux enregistrés dans les pays voisins et comparables et dans des économies avancées, en raison des mesures adoptées visant à préserver le pouvoir d’achat des ménages, l’évolution positive d’indicateurs de revenus, tels les crédits à la consommation, les transferts des MRE et les créations d’emplois rémunérés (+136.000 en 2022).