Mutandis, l'un des fleurons de l’industrie marocaine, va s’inscrire à la cote pour enclencher une nouvelle phase de son développement, nous apprend L’Economiste dans son édition de ce mardi 12 mai. Le quotidien revient en effet sur la sortie médiatique du fondateur de Mutandis, Adil Diouri, hier à Casablanca. Ainsi, ce dernier a souligné, lors de cette présentation devant la presse, que la Bourse servira la promesse de construire un groupe industriel qui appartient à tout le monde mais aussi accélérer l’expansion africaine du groupe, notamment.
Notons que Mutandis est présent dans les secteurs des produits de la mer, des bouteilles pour produits alimentaires, des détergents et de la distribution automobile. L’Afrique représente un enjeu important pour Adil Diouri. Il faut dire que les ventes du Groupe sur le continent ont totalisé 345 millions de DH, soit 21% du chiffre d’affaires de 2014 qui s’élève à 1,6 miliard de DH. “Nos activités sur le marché africain pourraient raisonnablement doubler dans trois ou quatre ans”, a fait savoir le fondateur du groupe industriel.
Selon L’Economiste, Mutandis veut implanter des usines sur des marchés clés ou racheter des unités déjà existantes. Dans le détail, le Groupe va démarrer par la Mauritanie, qui va accueillir une usine de boissons. Mutandis entend notamment donner la priorité aux secteurs de l’hygiène et de l’agroalimentaire pour son développement au Maroc et sur le marché africain. Pour le journal, la croissance des économies africaines offre de véritables opportunités pour l’industriel.
Sur les autres segments, le Groupe industriel veut consolider ses positions sur le marché domestique. Soulignons que Mutandis est actuellement en négociation avec des constructeurs pour élargir son offre sur le segment automobile.
Pour le moment, le Groupe est le distributeur exclusif des marques Honda, Seat et Ferrari. L’Economiste fait également remarquer que, l’année dernière, les quatre pôles d’activités du Groupe ont connu des progressions. Mutandis a, en effet, dégagé un résultat net récurrent de 54 millions de DH en amélioration de 39%. A fin 2014, la dette du Groupe totalisait 600 millions de DH, rappelle L’Economiste. Toutefois, soulignons qu’elle peut être couverte par le portefeuille financier stratégique qui est évalué à 669 millions de DH à la même période.Le journal note également que le Groupe, qui se positionne aujourd’hui comme un industriel spécialisé dans les biens de consommation, a vocation à céder progressivement ce portefeuille, mais il devrait rester actionnaire majoritaire de CFG Bank.