Selon L’Economiste de ce mercredi 22 avril, Casablanca continuera d’abriter le siège régional du Conseil international des aéroports (ACI Afrique) pour les dix prochaines années. En effet, une convention de partenariat a été signée dans ce sens entre l’Office national des aéroports (ONDA) et les organes dirigeants d’ACI Afrique, qui regroupe aujourd’hui soixante structures publiques de plus d’une cinquantaine de pays africains dont le Maroc, pour un total de 250 aéroports à travers le continent. La mission de cette structure est de défendre les intérêts des gestionnaires d’aéroports auprès de gouvernements nationaux et organisations internationales. Soulignons que l’ONDA, membre hôte du 53ème Conseil d’administration de l’organisation régionale tenu du 18 au 25 avril, a également saisi l’occasion pour finaliser deux autres accords avec des organismes homologués du Sénégal (ADS) et du Togo.
Pour L’Economiste, l’objectif de ces partenariats réside dans la mise en place d’un cadre de coopération entre les différentes structures nationales de gestion aéroportuaire. Le journal croit savoir que les secteurs de la formation en ingénierie aéroportuaire, de même que le partage d’expériences dans le développement des infrastructures, seront les grands axes de ces partenariats. Dans ce sens, force est de remarquer que l’Office vient de valider un plan d’investissement de 3,8 milliards de dirhams pour 2015, dont 1,6 milliard de dirhams sera consacré au financement de la poursuite du programme d’extension des capacités aéroportuaires du royaume. Les 2,2 milliards restants, quant à eux, iront à la sûreté et à la sécurité des aérodromes, de même qu’à la navigation aérienne. “Les aéroports jouent un rôle crucial dans la chaîne du voyage. Le défi est de mobiliser les technologies et investissements nécessaires à l’amélioration des capacités, de la qualité de service et aussi de la sécurité”, affirme Zouhair Mohamed El Aoufir, Directeur général de l’ONDA. Concernant les objectifs, l’Office table sur 50 millions de voyageurs à l’horizon 2030, doublant ainsi son trafic actuel. Selon L’Economiste, le renforcement des connexions subsahariennes de la Royal Air Maroc devrait aider à la réalisation de ce volume ciblé.