L’Office des changes a traité 5.339 autorisations en 2021 via son service Smart

Hassan Bouknadal, DG de l'Office des Changes.

Hassan Bouknadal, DG de l'Office des Changes. . DR

Revue de presseKiosque360. Un peu plus d’un an après avoir lancé son bouquet e-services, l'Office des changes vient de dresser le bilan de ce dispositif. Cet article est une revue de presse du quotidien Aujourd’hui le Maroc.

Le 28/09/2022 à 20h14

La transformation numérique est l’engagement pris par l’Office des changes. Parmi les initiatives lancées dans ce sens, le Smart, le bouquet e-services opérationnel depuis mars 2020, comme le rapporte Aujourd’hui le Maroc dans son édition de ce 29 septembre, appuyant que ce dispositif qui offre une panoplie de services orientés usagers, a ainsi fêté sa première année, l’occasion de faire un point chiffré.

L’Office des changes a traité 5.339 autorisations via Smart en 2021 contre 2.787 en 2020, et le délai moyen de traitement des demandes est de 13 jours en 2021. Par géolocalisation, 60% des demandes d’autorisations ont été reçues au niveau de Casablanca, 9% à Rabat, 7% à Tanger et 5% à Marrakech.

Par nature d’opérations, 60,7% des demandes sont relatives à des opérations courantes, détaille le journal, précisant que ce taux est en baisse par rapport à 2020. En effet, les opérations courantes couvraient 62,7% des demandes d’autorisation déposées auprès de l’Office des changes. L’année dernière, 21,1% des demandes ont porté sur des opérations en capital contre 18,8% en 2020.

Concernant les télédéclarations des opérations de change, l’Office révèle que 666 opérateurs y ont procédé au titre de l’exercice 2021 contre 517 opérateurs enregistrés en 2020 et 443 en 2019. S’agissant de la Smart Déclaration des ex-MRE, 51% des déclarations en 2021 ont été déposées en ligne. L’Office des change rappelle que «suite à leur retour au Maroc, les MRE sont tenus de déclarer à l’Office leurs biens et avoirs détenus à l’étranger dans un délai ne dépassant pas une année, à compter de la date du changement de la résidence fiscale, et ce, afin de bénéficier des avantages accordés par la loi 63-14».

Par Fayçal Ismaili
Le 28/09/2022 à 20h14