Marché du travail: les inégalités hommes-femmes persistent

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Revue de presseKiosque360. A l’occasion de la journée mondiale des travailleurs, le 1er mai, l’Association démocratique des femmes du Maroc (ADFM) a alerté sur les inégalités hommes-femmes dans le marché du travail. Cet article est une revue de presse du quotidien Aujourd’hui le Maroc.

Le 03/05/2022 à 21h50

Écart de salaires conséquent, difficultés accrues pour les femmes diplômées du supérieur, taux important de salariées sans contrat… , l’Association démocratique des femmes du Maroc (ADFM) a fait un point sur la situation des femmes dans le marché du travail à l’occasion de la journée mondiale des travailleurs, le 1er mai,comme le rapporte Aujourd’hui le Maroc dans son édition de ce 4 mai.

Se référant aux chiffres du Haut-commissariat au Plan (HCP), l’ADFM a ainsi sélectionné certains taux, donnant le pouls de la situation. Ainsi, 33% des femmes diplômées du supérieur rencontrent de grandes difficultés à accéder à l’emploi contre 22% des hommes et 64% des femmes actives occupées ont un emploi rémunéré contre 91% pour les hommes. L’écart des salaires entre les deux sexes étant de l’ordre de 30% en défaveur des femmes.

Autre constat: «plus de la moitié des salariés (55,6%) ne disposent d’aucun contrat, la part des salariés ne disposant d’aucun contrat s’élèvant à 59,1% parmi les femmes contre 41,9% parmi les hommes», alerte l’Association démocratique des femmes du Maroc. Celle-ci rappelle également que les femmes bénéficient d’une faible protection sociale dans les divers secteurs d’activité et font face à une régression de l’accès aux postes de décision administratifs et économiques.

Pour l’ADFM, comme le relaie le journal, l’activité économique et sociale des femmes au Maroc se caractérise par une économie domestique qui touche 58% des citoyennes et un marché du travail soumis à une offre peu diversifiée ainsi qu’une demande de main- d’œuvre faiblement qualifiée et peu productive. Les changements climatiques notamment la sécheresse, ainsi que le Covid-19 n’ont rien arrangé…

Par Fayçal Ismaili
Le 03/05/2022 à 21h50