Le Maroc garde les faveurs de Moody’s. Dans son édition du jour, L’Economiste rapporte que l’agence d’évaluation confirme en effet la note du Royaume. Elle considère que le pays fait partie de ceux qui «ont bénéficié de la baisse des prix du pétrole, ce qui a soulagé les finances publiques». Cette situation va, selon les analystes de Moody’s, se poursuivre. «L’État va tirer encore profit de cette baisse des cours du baril jusqu’en 2017», relève en effet le journal.
Cela devrait concrètement apporter de nouvelles ressources pour les investissements publics et, par conséquent, contribuer à la croissance et à la création d'emplois. Cité par l’Economiste, l’agence voit en cela une opportunité pour le renforcement des flux d'investissements directs étrangers au cours des 18 prochains mois.
En revanche, l’agence brandit la carte de la prudence quant à la situation économique, qu’elle estime fortement «volatile». Elle prévoit, en effet, une croissance de 2,5% en 2016 suite à «une saison agricole peu concluante» même si, dans un contexte de crise mondiale, le Maroc s’en sort mieux que les autres pays importateurs de pétrole. L’agence pointe par ailleurs du doigt «quelques rigidités structurelles», à commencer par la réforme des retraites qui est au point mort. Pour Moody’s, il est «urgent de mettre en œuvre les réformes, surtout après la révision de l’âge de départ à la retraite».
