Les pronostics concernant la Bourse de Casablanca sont positifs pour cette fin d’année. Dans son édition du jour, L’Economiste assure que le Masi, qui affiche un gain de 7,44 à 6 jours de la fin de l’année, devrait clôturer en territoire positif, la deuxième moitié de l'année ayant été favorable au marché actions. Et d'ajouter «qu’à court terme, les arbitrages en faveur de la Bourse devraient se poursuivre» car les investisseurs ont repris confiance.
Mieux encore, le quotidien rapporte que 43% des investisseurs anticipent une amélioration des transactions sur le marché durant les trois prochains mois. «Si la moitié des investisseurs anticipe une cuvée mitigée pour les résultats annuels 2019, la persistance des taux bas sur le marché obligataire devrait se traduire par une augmentation des allocations en faveur de la Bourse», soutient L’Economiste qui tempère, cepandant, an soulignant qu'«en l'état actuel, le marché actions n'est pas suffisamment attractif pour attirer plus de capitaux, notamment l'épargne des ménages». D'ailleurs, les transactions quotidiennes sont inférieures à leur niveau de 2018. En moyenne, 117 millions de dirhams par séance ont été échangés depuis le début de l'année, contre 150 millions de dirhams en 2018.
Au niveau des places du continent, les perspectives sont plus moroses. L’Economiste indique que, si les baromètres des marchés de Johannesburg, du Caire et de Nairobi devraient clôturer l'année dans le vert, la Bourse de la plus importante économie en Afrique, le Nigeria, devrait baisser de 15%. Stock Exchange All Share enregistre une baisse supérieure à 15%.
Ceci dit, le journal assure que «l'année a été favorable pour les marchés actions mondiaux».