Le Maroc est à pied d’œuvre pour se préparer à accueillir la Coupe du monde 2030 qu’il organisera avec l’Espagne et le Portugal, conformément au cahier des charges de la FIFA, a indiqué, mercredi 22 janvier, Fouzi Lekjaa, ministre délégué en charge du Budget, qui était l’invité de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) à Casablanca pour discuter de la loi de finances 2025.
Ce cahier des charges, note-t-il, exige le développement d’importantes infrastructures, précisant que les investissements ne se limitent pas aux villes qui abriteront les matchs de cette prestigieuse compétition sportive mondiale, avec les grands stades comme Rabat, Casablanca et Tanger.
Il prévoit aussi, explique-t-il, un réseau de 32 camps de base dans les différentes régions du pays pour permettre aux équipes participantes de s’entraîner dans des conditions favorables.
Lire aussi : Mondial 2030: les retombées socioéconomiques attendues pour le Maroc
Il précise que ces camps nécessitent chacun au moins deux hôtels et des stades d’entraînement et que chaque équipe doit disposer de deux terrains: un principal et un secondaire pour prévenir une éventuelle dégradation de la pelouse.
Fouzi Lekjaa a noté que le développement des infrastructures sera réalisé en deux étapes. La première concernera la rénovation du stade Moulay Abdellah de Rabat et du grand stade de Tanger avec des travaux qui seront terminés d’ici deux mois.
La deuxième étape connaitra la construction du grand stade Hassan II de Casablanca, qui sera réalisé à Benslimane. «Après la Coupe d’Afrique, nous poursuivrons la modernisation des stades de Fès, Marrakech et Agadir, tout en complétant les travaux du stade Hassan II de Casablanca, prévus pour 2027», poursuit-il.
Une multitude d’opportunités pour les entreprises marocaines
Le ministre, qui est également président de la Fédération royale marocaine de football (FRMF), a affirmé que le financement est bouclé, en remerciant le secteur bancaire. Il s’est également attardé sur le développement des projets d’accompagnement en lien avec le Mondial, dont notamment la mise à niveau des aéroports de Tanger, Marrakech et Rabat et la construction d’un hub à Casablanca.
Il explique que la logique d’un hub est complètement différente d’un aéroport classique de départ et d’arrivée. Ce projet va de pair avec le développement de RAM avec laquelle le gouvernement a signé un contrat pour porter sa flotte à 200 appareils d’ici 2035.
Par ailleurs, le ministre a insisté sur l’implication du patronat dans l’organisation de cette importante manifestation sportive planétaire et invite les entreprises marocaines à prendre une part active dans les grands projets d’infrastructures lancés ou programmés à cet effet, au lieu de les laisser aux seules entreprises étrangères, notamment chinoises et turques.
Bienvenue dans l’espace commentaire
Nous souhaitons un espace de débat, d’échange et de dialogue. Afin d'améliorer la qualité des échanges sous nos articles, ainsi que votre expérience de contribution, nous vous invitons à consulter nos règles d’utilisation.
Lire notre charte