«Je suis particulièrement satisfait d’annoncer une progression de la marge d’EBITDA à 36% et qui figure parmi les plus élevées de l’industrie. Ce premier trimestre, très positif, souligne l’amélioration de notre efficience opérationnelle au fur et à mesure que le slurry pipeline contribue à réduire nos coûts de transport et d’énergie». Les propos sont de Mostafa Terrab, Président Directeur Général d’OCP, tout fier des comptes de son entreprise au titre du premier trimestre de l’année. Et il y a bien de quoi!
Le chiffre d’affaires au premier trimestre s’élève à 10.912 millions de dirhams, contre 8.567 millions de dirhams. Mais, en dollars, la progression est moins spectaculaire : elle se limite à quelque 50 millions de dollars seulement, ce qui laisse entendre que l’amélioration du chiffre d’affaires est principalement lié à l’effet du taux de change. Il n’empêche que l’amélioration des prix de vente ainsi que la progression du volume des vente d’engrais (4% pour atteindre 1,2 million de tonnes) ont contribué à la hausse du chiffre d’affaires.
La marge brute s’inscrit aussi en hausse pour atteindre les 7.381 millions de dirhams, tandis que l’EBITDA culmine à 3.947 millions de dirhams sous l’effet des mêmes facteurs positifs ayant impacté le chiffre d’affaires. De son côté, le résultat opérationnel ressort à 3.252 millions de dirhams, soit quasiment le double de celui réalisé au premier trimestre 2014. Enfin, le cash-flow opérationnel, retraité des éléments exceptionnels, passe à 2.432 millions de dirhams ; au moment où les investissements totalisent 3.560 millions de dirhams pour les trois premiers mois de l’année.
Au sujet des investissements justement, Mostafa Terrab se veut rassurant: «Notre plan stratégique est en bonne voie et les fonds issus de notre récent emprunt obligataire d’avril 2015 seront dédiés à notre plan d’investissement visant à optimiser notre production et améliorer notre rentabilité». Et au PDG de conclure: «Nous continuerons à employer notre agilité commerciale dans le but d’optimiser notre profitabilité».