L’ONCF pourrait bientôt être scindé en deux entités, nous apprend L’Economiste dans sa livraison du jour. Le quotidien indique ainsi que l’une des entités devrait supporter l’infrastructure tandis que l’autre sera en charge de l’exploitation commerciale. Citant une source proche du dossier, le journal va plus loin en expliquant qu’il s’agit là d’une restructuration institutionnelle et non de la dette, qui est prévue en 2022. «A partir de cette date, l’investissement dans le rail se fera par l’Etat. Le matériel d’exploitation continuera à être pris en charge par une société d’exploitation», précise la source.
On apprend aussi qu’une partie importante de la dette pourrait être logée dans l’une des structures prévues et qu'une conversion de la dette en capital pourrait, dans ce cas, être envisagée.Rappelons qu’au mois de juillet, l’ONFC a arrêté, avec l’Etat, un scénario de restructuration institutionnelle et organisationnelle axé sur deux phases. L'Economiste précise que la première phase, jugée urgente, porte sur la période 2019-2021 et devrait permettre la restructuration de la dette. Dans le détail, la société devrait se séparer de certains actifs et mobiliser les ressources pour gérer ses besoins de trésorerie.
La seconde phase, quant à elle, permettra la mise en œuvre, à partir de 2022, d’un schéma de restructuration organisationnelle. Selon L’Economiste, l’objectif principal est la refonte totale du modèle économique de l’Office. D’ailleurs, le contrat-programme en cours de discussion devrait préciser les changements à introduire. Le journal fait remarquer que l’ONCF est confronté à une situation financière délicate.