L’Office national de la sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA) publie le bilan des contrôles des produits alimentaires durant les mois de janvier et de février 2017.
Les opérations de contrôles ont concerné près de 2.000.000 tonnes de denrées alimentaires, indique-t-on auprès de l’ONSSA.
Toujours de même source, on apprend que sur le marché local, les inspecteurs de l’ONSSA ont réalisé 10.600 visites de contrôle sur le terrain dont 1.950 en commissions mixtes provinciales et préfectorales.
A l’issue de ces enquêtes portant sur 245.000 tonnes de produits alimentaires, 670 tonnes ont été saisies et détruites car elles étaient impropres à la consommation. Ce qui représente 0,3% de la quantité globale contrôlée.
Dans le détail, selon les données communiquées par l’ONSSA, il s'agissait de 619 tonnes de viandes rouges et blanches, de 37 tonnes des produits de la pêche, de 5 tonnes de lait et de ses dérivés, de 4 tonnes de confitures de conserves végétales, d'une tonne des dattes et de 4 tonnes de divers produits alimentaires.
Quelque 389 dossiers ont été transmis au parquet suceptibles de faire l'objet de poursuites judiciaires.
Sur le registre de l’importation, 1.072.500 tonnes de divers produits alimentaires ont été passées au crible. Les contrôles ont abouti à la délivrance de 7.685 certificats d’admission. En revanche, 567 tonnes de produits alimentaires ont été refoulées pour non-conformité aux exigences réglementaires en vigueur.
Au niveau de l’exportation, sur les 704.700 tonnes de denrées contrôlées, 22.672 certificats sanitaires et phytosanitaires ont été octroyés.
«Par ailleurs, dans le cadre de son programme préventif et conformément aux dispositions de la loi 28-07 relative à la sécurité sanitaire des produits alimentaires, les services de l’ONSSA ont délivré 115 agréments et autorisations sanitaires aux établissements et entreprises alimentaires soit un total général de 5.079 établissements agréés et autorisés à ce jour», précise l’ONSSA.
Six établissements ont subi les foudres des inspecteurs de l’Office, leurs agréments sanitaires ont été suspendus. Huit autres établissements se sont vus retirer leurs agréments «pour non-conformité aux exigences réglementaires en vigueur», affirme-t-on de même source.
