«Une stratégie de diversification payante pour HPS», écrit l’hebdomadaire La Vie Éco, en référence au groupe fondé en 1995 par Mohamed Horani et Abdeslam Alaoui Smaili, considéré aujourd’hui comme l’un des leaders mondiaux dans l’édition de solutions de paiement électronique. Après plusieurs années de très forte croissance, le groupe récolte désormais les fruits de sa stratégie ambitieuse.
Si elle se négocie en cette fin de mois de février autour de 6.499 dirhams, soit une baisse de 0,02%, l’action de HPS semble «en décalage, tant avec les performances financières et les indicateurs d’activité du groupe qu’avec ses très bonnes perspectives de croissance dans un marché de paiement électronique en plein boom», observe La Vie Eco dans sa livraison hebdomadaire.
Car le groupe, à en croire le journal, garde la faveur des analystes. «Le momentum positif est de retour», écrit Alpha Mena dans une récente note consacrée à l’action HPS en recommandant d’accumuler le titre. «Les réalisations positives du groupe, ainsi que ses perspectives prometteuses à long terme, devraient encore soutenir la reprise du titre», insiste la société de recherche indépendante.
Les résultats de l’année 2022 confortent cette analyse. D’après Alpha Mena, les revenus consolidés du groupe HPS s’acheminent vers un niveau record autour de 935 millions de dirhams. A fin septembre 2022, le chiffre d’affaires était en hausse de 27% pour s’établir à 734 millions de dirhams. Cette croissance est portée notamment par l’activité paiement qui a progressé de 38,2% à la même date.
Pour rappel, PowerCard est la plateforme évolutive regroupant les solutions de paiement électronique omnicanal du groupe. Elle a rencontré un grand succès à l’international, tant elle est aujourd’hui déployée dans plus de 90 pays à travers le monde par plus de 400 institutions, servies par les filiales de HPS à Casablanca, Dubai, Paris, Aix-en-Provence, Singapour et Johannesburg.
D’après La Vie Eco, l’un des points forts de HPS réside dans sa capacité à diversifier son business model. Alors que ses revenus étaient drivés par la cession des licences PowerCard, l’up-selling et la maintenance, le processing, créé en 2016 et qui consiste à offrir les solutions PowerCard en mode SaaS (Software as a Service) contribue de plus en plus aux revenus du groupe.