Au-delà de son caractère solennel et émouvant, l’événement a été marqué par une déclaration commune des deux hommes: la nécessité impérieuse de «préserver l’indépendance du CESE» vis-à-vis des pouvoirs publics et législatifs.
Lors d’une session plénière de l’assemblée constituante, les deux responsables ont prononcé des allocutions complémentaires. Ahmed Réda Chami a dressé le bilan de son mandat, mettant en avant les principales réalisations du Conseil économique, social et environnemental, tandis qu’Abdelkader Amara s’est engagé à poursuivre «la mission et les objectifs» de l’institution.
D’après plusieurs témoignages, Ahmed Réda Chami — récemment nommé ambassadeur du Maroc auprès de l’Union européenne — a marqué son passage au CESE par la rigueur de son action et la qualité des études produites sous sa présidence. Son mandat a été jalonné de rapports approfondis sur des thématiques sociales, sociétales, économiques et environnementales.
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À l’issue des discours, l’ancien président a quitté le siège du conseil, sous les regards émus de certains membres de son équipe, notamment des collaboratrices de son cabinet, les larmes aux yeux.
De son côté, Abdelkader Amara, ancien ministre de l’Équipement, a tenu une première séance à huis clos avec les membres de l’Assemblée du CESE.
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