200 milliards de DH: c’est, comme l’indique L’Economiste dans son édition du jour, le potentiel des organismes de placement collectif immobilier (OPCI) au Maroc. A travers ce véhicule de placement, il est question de mobiliser l’épargne pour contribuer au développement du secteur immobilier et apporter plus de transparence aux transactions immobilières.
Les OPCI viennent de compléter une vitrine de placement assez large relative, entre autres, aux OPCVM, aux actions et aux opérations de titrisation.Les dispositions de la loi de finances 2017 qui vient de compléter le dispositif légal de la loi 70-14, en instituant un cadre fiscal de l’exploitation des OPCI, prévoient une fiscalité allégée pour ces organismes avec notamment une exonération de l’IS des bénéfices provenant de la location d’immeubles à usage professionnel, des dividendes ainsi que des intérêts qu’ils perçoivent.
L’OPCI doit par ailleurs détenir des immeubles à usage exclusivement professionnel, et ce pendant une durée de 10 ans. Les revenus distribués aux investisseurs demeurent imposables via la retenue à la source.
Adoptée en 2016, la loi portant la création d’OPCI définit les modalités de création et de fonctionnement de ces organismes qui peuvent prendre la forme de sociétés de placement immobilier (SPI) ou de fonds de placement immobilier (FPI). Dans le cas des SPI, il s’agit des sociétés où les investisseurs sont actionnaires. Les personnes physiques qui investissent dans ce type de société s’acquittent d’un prélèvement de 15% des dividendes. Les personnes morales étant exonérées.