Le Grand Casablanca passe à la vitesse supérieure dans la mise en œuvre de de son PDR (programme de développement régional). Dans son édition du mercredi 6 mars, le quotidien L’Economiste indique ainsi que le conseil de la région de Casa-Settat a approuvé lors de sa session ordinaire du mois de mars, 97 points inscrits à l’ordre du jour, comprenant plus de 60 conventions relatives à la réalisation de programmes de développement dans divers domaines.
Abdellatif Maâzouz, président du conseil de la région de Casablanca-Settat, le quotidien souligne que cette session marque le passage à la vitesse maximale dans la mise en œuvre dudit programme, étalé sur la période 2022-2027. Une attention particulière y est portée sur le secteur de l’eau. Les projets portent sur l’approvisionnement en eau potable au profit des douars, et la préservation et valorisation des ressources hydriques à travers l’utilisation des stations de dessalement de l’eau de mer et des projets de traitement des eaux usées.
Une attention particulière a été également accordée à l’investissement pour stimuler l’emploi. A la clef, sept grands projets, nécessitant du temps pour leur réalisation, mais dont la rentabilité sera très positive. «Parmi ces projets adoptés figurent notamment le lancement de l’étude de faisabilité d’un parc d’activités industrielles dans la commune de Laghdira (province d’El Jadida), un projet de développement d’une zone logistique à Ouled Saleh et d’une zone d’activités économiques à Berrechid», précise le quotidien.
Les infrastructures, notamment routières, ont également constitué un axe majeur des travaux de cette session, dont des routes autour de la rocade de Casablanca et d’autres provinces, en préparation des grands événements sportifs qu’abritera le Grand Casablanca, alors qu’une deuxième partie de projets concerne le monde rural et auxquels des investissements d’environ 2,1 milliards de dirhams ont été alloués.
«Pour l’accompagnement du financement des projets inscrits au PDR, des lignes de crédit ont été ouvertes, dont d’un milliard de dirhams accordé par le Fonds d’équipement communal (FEC), alors que la deuxième ligne se rapporte au marché financier direct et sera ouverte en fonction des besoins», note L’Economiste.