En marge d’une réunion avec les membres de la Commission des finances et du développement économique de la première Chambre, tenue mardi 21 mars, la ministre de l’Économie et des Finances, Nadia Fettah Alaoui s’est montrée rassurante sur l’évolution des prix des produits alimentaires de base durant le mois du ramadan.
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Selon la ministre, les prix de certains produits ont certes connu une hausse au cours des derniers jours, essentiellement en raison des conditions climatiques, mais ils devraient «se stabiliser voire baisser au cours des prochains jours, à la faveur d’une augmentation attendue du rythme de la production». Elle a en outre précisé que les prix de certains produits connaissent déjà une baisse ou une stagnation par rapport à l’année dernière, alors que ceux des prix des produits subventionnés sont restés stables.
«Une offre abondante»
Lors de cette réunion, consacrée à l’examen des mesures gouvernementales destinées à faire face à la hausse des prix, Nadia Fettah Alaoui a également assuré que les marchés sont approvisionnés en quantités abondantes de produits agricoles et de grande consommation. L’offre en produits les plus consommés durant le mois de Ramadan, en particulier les dattes et le lait, s’établirait également à des niveaux qui dépassent la demande, a-t-elle insisté.
Et de citer l’état des lieux pour les principales familles de produits essentiels. Ainsi, les stocks de blé couvrent entre deux et trois mois de consommation, ceux de sucre suffisent plus de quatre mois, alors que les disponibilités en huiles et en beurre sont aptes à satisfaire la demande de plus de deux mois.
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Concernant les viandes, notamment les viandes rouges, la ministre a rappelé que quelque 13.600 têtes de bovins ont été importées du 20 octobre 2022 au 14 mars 2023, afin de parer à un éventuel manque au niveau de l’offre. Même constat pour la production nationale de poissons, qui a connu une hausse notable depuis le mois de février dernier, ce qui permettra de répondre aux besoins des consommateurs, a assuré la ministre. Cette dernière n’a pas omis d’évoquer les produits énergétiques, précisant que les stocks disponibles d’essence sans plomb et de gazole couvrent respectivement 53 et 29 jours des besoins nationaux, alors que le stock de gaz butane suffit pour 26 jours de consommation nationale.