En favorisant l’émergence de projets structurants, cette stratégie a renforcé la visibilité du secteur halieutique national. Ainsi, dans sa parution de ce mardi 14 février, L’Economiste revient sur les différentes avancées enregistrées dans le cadre de la stratégie Halieutis.
Le journal fait donc remarquer que l’Office national des pêches a lancé un vaste programme d’investissement sur la période 2009-2016, notamment pour permettre la mise en place d’un certains nombres de projets. Dans les détails, on note la réalisation de 8 halles nouvelle génération, d’un coût de 480 millions de DH. L’objectif de ce projet est de mieux préserver la qualité des produits de pêche en respectant les normes d’hygiène, de salubrité et de traçabilité, rappelle L’Economiste, ajoutant que d’un point de vue technique, ces halles se caractérisent par la mise en œuvre de nouveaux concepts de commercialisation, dont notamment la maîtrise de la température dans les espaces de vente.Ces halles sont situées à Larache, Mohammedia, Safi, Agadir, Tan Tan, Laâyoune, Boujdour et Dakhla. Il est à noter que d’autres unités sont en cours de réalisation au niveau des nouveaux ports de pêche de Tanger et de Casablanca.
Il y a aussi l’introduction et la généralisation progressives des contenants normalisés dans la filière. Le journal économique souligne que leur utilisation permet une meilleure optimisation de la ressource via l’abandon du vrac à bord des bateaux, notamment au niveau des grands ports sardiniers. Notons que l’Office a mis en service 24 tunnels de lavage, alimentés en détergents homologués à usage alimentaire et biodégradables. A ce niveau, pas moins de 350 millions de DH ont été investis.
Un autre projet structurant concerne l’installation d'un réseau moderne de marchés de gros au poisson dont l’Office national des pêches assure la gestion. Le quotidien économique indique que l’objectif de ce projet est d’optimiser l’organisation de la «deuxième vente» des produits de la mer, avec l’ambition de développer la consommation intérieure selon les normes d’hygiène et de salubrité.Il existe, aujourd’hui, 7 marchés de gros au total situés dans plusieurs villes parmi lesquelles Casablanca, Rabat, Meknès.
Enfin, il y a les points de débarquement aménagés qui ont mobilisé un investissement global de 894 millions de DH. Ils sont consacrés à l’accompagnement du segment de pêche artisanale, souligne L’Economiste.