Le Maroc sort gagnant de la 20ème réunion extraordinaire de la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l'Atlantique (CICTA), qui s'est réunie du 14 au 21 novembre à Vilamoura, au Portugal.
Tout d’abord, les Marocains ont convaincu le Japon de lui transférer 100 tonnes de son quota d’espadons de l’Atlantique.
De même, l’ensemble des restrictions pénalisants la pêche artisanale en Méditerranée proposées par l’Union européenne a été levé.
Le quota marocain d’espadons en Méditerranée a été augmenté.
Pour l'année 2017, le Maroc aura un quota de thon rouge de 2.200 tonnes et d'espadon de 950 tonnes dans l'Atlantique.
Le Maroc s’est également opposé à la réduction des capacités de pêche qui allait se traduire par une réduction de nombre de navires de pêche et, donc, la perte de quelques centaines de postes de travail.
La délégation a aussi réussi à reporter le délai d’inscription de toutes les barques de la Méditerranée à la CICTA jusqu’en janvier 2017.
Elle s’est également opposée à toute diminution du quota de thon rouge, en maintenant l’augmentation de 20% prévue en 2017.
Rappelons que l’Union européenne voulait calculer le quota sur la base des captures réalisées en 2016, alors que le Maroc a réussi à imposer une moyenne sur les dernières années.
Le Maroc s’est également élevé contre le changement de dépositaire de la CICTA. Il a insisté pour que l’organisation reste sous l’égide des Nation Unies et de la FAO et qu'elle ne passe pas sous la coupe de l'Union Européenne.