Les recettes ordinaires des collectivités territoriales sont, à fin septembre 2017, en hausse de 4,5% par rapport à la même période 2016, rapporte Aujourd’hui le Maroc dans son édition du jeudi 16 novembre, en se référant aux données de la Trésorerie générale du Royaume (TGR). Les explications sont nombreuses. Parmi elles, l’augmentation de 9% des impôts directs, survenue après la hausse de la part des régions dans le produit de l’Impôt sur les sociétés (IS) et de l’Impôt sur le revenu (IR), soit 57,1%.
Les recettes fiscales transférées par l’Etat représentent, quant à elles, 54% des recettes globales des collectivités territoriales. La répartition des recettes des budgets se concentre sur 6 régions qui accaparent 75% de ces recettes. Casablanca-Settat arrive en tête avec 20,9% des recettes globales des collectivités territoriales, suivie de la région de Rabat-Salé-Kénitra avec 12,7%.
Les dépenses ordinaires, quant à elles, ont connu une hausse de 9,2% sur la même période, en raison de la hausse des dépenses de personnel (6,9%), des autres dépenses de biens et services (12,6%) et des intérêts de la dette (5,4%). Les dépenses d’investissement ont, pour leur part, enregistré une hausse de 26,4%, passant de 6,4 milliards de dirhams à 8,1 milliards de dirhams. Concernant la répartition des dépenses des collectivités territoriales par région, la TGR souligne que 74,6% des dépenses sont de même concentrées au niveau de six régions. Et le journal de préciser que les dépenses de la région de Casablanca-Settat représentent 21,7% des dépenses globales des collectivités territoriales.
Autres informations relevées par le quotidien: le solde positif de 10,1 milliards de dirhams à fin septembre contre 10,4 milliards de dirhams à la même période l’an passé, ou encore l’excédent global de 6,4 milliards de dirhams. Par ailleurs, les Fonds disponibles des collectivités territoriales et leurs groupements ont atteint 33 milliards de dirhams, dont 26 milliards correspondant aux excédents des années passées.