Réforme des entreprises publiques: un financement de la Banque Mondiale de 350 millions de dollars

Grand Format. Entretien avec Nadia Fettah, ministre de l’Economie et des Finances

Revue de presseLa Banque mondiale appuie le Maroc dans la mise en œuvre de la réforme des établissements et entreprises publics (EEP) avec une enveloppe fixée à 350 millions de dollars. Une revue de presse de l’hebdomadaire La Vie Éco.

Le 07/07/2024 à 21h34

La ministre de l’Economie et des Finances, Nadia Fettah, et le directeur du département Maghreb et Malte de la Banque mondiale (BM), Jesko Hentschel, ont signé, jeudi à Rabat, un accord de financement de 350 millions de dollars relatif au programme d’appui à la mise en œuvre de la réforme des établissements et entreprises publics (EEP).

Lors de la cérémonie de signature, l’argentière du Royaume a souligné que cet accord vient consolider les relations de coopération exemplaires avec la Banque mondiale et intervient pour appuyer la mise en œuvre du processus de réforme des EEP, enclenché par le Royaume en application des Hautes Orientations Royales, rapporte La Vie Éco.

Ces orientations concernent principalement la réforme du secteur des EEP, marquée par l’adoption et la mise en œuvre de la loi-cadre n°50-21 portant réforme des EEP et de la loi n° 82-20 portant création de l’Agence nationale de gestion stratégique des participations de l’Etat et de suivi des performances des établissements et entreprises publics (ANGSPE).

Selon l’hebdomadaire, l’accord intervient aussi suite à l’approbation par le Conseil des ministres du 1er juin 2024, des orientations stratégiques de la politique actionnariale de l’Etat, en tant qu’un des piliers de la réforme du secteur des EEP qui vise, notamment, à reconfigurer le portefeuille public et à améliorer sa performance et sa gouvernance, ainsi qu’à promouvoir la participation du secteur privé dans l’effort d’investissement.

Ce programme reflète ainsi les engagements ambitieux du Maroc en matière de réforme des EEP et vise notamment à soutenir «le renforcement des fonctions actionnariales de l’État et du cadre de gouvernance des EEP, le redimensionnement du portefeuille public et le renforcement de la neutralité concurrentielle, en plus de l’amélioration du suivi des performances des EEP y compris en matière d’impacts climatiques».

D’après la même source, la mise en œuvre de ce programme s’étalera sur cinq ans et sera assurée par l’ANGSPE et la direction des entreprises publiques et de la privatisation (DEPP), en coordination avec l’ensemble des parties prenantes concernées.

Par Khalil Rachdi
Le 07/07/2024 à 21h34