Pas moins de 364 conventions ont été approuvées durant les trois dernières années, portant sur des projets d’un montant global de 42 milliards de dirhams, a indiqué Abdellatif Maâzour, président de la région Casablanca-Settat, lors de la session ordinaire du conseil, tenue ce lundi 7 octobre au siège de la préfecture de Mohammedia. Sur ce total, une enveloppe de 24 milliards de dirhams a déjà reçu le feu vert de l’Intérieur, a-t-il précisé.
«La réalisation des objectifs du Plan de développement régional avance à un rythme plus rapide que prévu», se félicite Maâzouz. Ce dernier a saisi l’occasion pour annoncer la finalisation d’un certain nombre de projets structurants. C’est le cas de la zone industrielle Ahl Loghlam, actuellement en cours de commercialisation, qui a mobilisé un investissement de 250 millions de dirhams. Elle devrait accueillir 90 entreprises industrielles et vingt autres opérant dans le secteur des services.
Deux autres zones industrielles ont été aménagées à Ain Sebaâ-Hay Mohammadi (50 millions de dirhams) et à Sidi Bernoussi (73 millions de dirhams).
La région a aussi réalisé trois zones d’activités économiques à Lahraouiyine et Ouled Azzouz, pour un montant global de 500 millions de dirhams, destinées essentiellement aux TPME. «Ces trois zones ont permis de recaser plus de 250 TPME», souligne Maâzouz.
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Parmi les projets approuvés par les élus mais n’ayant pas encore reçu l’approbation de l’Intérieur, Maâzouz cite la zone d’activités économiques de proximité Arrachad, dans la province de Médiouna, qui sera aménagée sur un terrain de quatre hectares, pour un montant de 153 millions de dirhams.
En plus de la zone logistique Ouled Saleh (province de Nouaceur, 550 millions de dirhams), le président istiqlalien de la région évoque le projet de la zone industrielle Laghdira dans la province d’El Jadida, sur une superficie de 250 hectares, dont le coût est estimé à 971 millions de dirhams (dont 200 millions de dirhams financés par la région).
«Il ne s’agit pas d’un investissement à fonds perdus. Dans ces trois projets, la région participe en injectant du capital, dans la perspective de le rentabiliser en mettant le foncier à la disposition des investisseurs à des prix compétitifs», explique Maâzouz.
Par ailleurs, le président de la région reste optimiste quant à la concrétisation de la très attendue zone logistique de Zenata (province de Mohammedia). «Nous essayons d’avancer en partenariat avec les ministères concernés et les institutions impliquées, notamment l’Agence nationale des ports, la Caisse de dépôt et de gestion (CDG) et l’Office national des chemins de fer (ONCF)».