Réintégration de la CNT à la CGEM: les vérités de Jalil Benabbès-Tâarji

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Revue de presseKiosque360. Pour Jalil Benabbès-Tâarji, président de l’ANIT, il est nécessaire, et même indispensable, pour la Confédération nationale du tourisme (CNT), de revenir au sein de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM ), malgré certains désaccords qu'il faudra donc dépasser.

Le 01/11/2018 à 21h15

Dans sa publication en kiosque ce vendredi 2 novembre, La Vie Eco s’intéresse au secteur touristique, et plus précisément au désaccord entre la Confédération nationale du tourisme (CNT) et cinq fédérations et associations. Parmi elles, l’ANIT (Association nationale des investisseurs touristiques) dont le président, Jalil Benabbès-Tâarji, a accordé une interview au quotidien. Ainsi, ce dernier estime que le point de désaccord avec la CNT est majeur, vu qu’il renvoie à la nécessité et l’utilité de réintégrer la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM). Le président de l’ANIT rappelle d’ailleurs que cette réintégration a été votée favorablement et sans réserve, même par le binôme de tête de la CNT.

«Nous sommes partisans du dialogue et du débat. Nous avons sollicité le président de la CGEM pour organiser le débat sur ce point, sous sa tutelle, et permettre au comité des experts d’entamer ses travaux et débats avec le département du tourisme et le gouvernement sur tous les sujets pour lesquels des accords unanimes sont acquis depuis mars dernier. Nous voulons rester optimistes, malgré les récents développements qui posent question», a ainsi affirmé le président de l’ANIT.

Au sujet du rapport du comité des experts, récemment publié, Jalil Benabbès-Tâarji souligne que son objectif principal est de faire l’état des lieux, de sorte à ce que les mêmes causes ne reproduisent pas les mêmes effets, après plus de 17 ans de déficit de pilotage stratégique. La Vie Eco fait remarquer que ledit document offre un diagnostic précis du secteur et développe également une stratégie de relance à travers des recommandations.

Jalil Benabbès-Tâarji estime que, pour que le secteur retrouve une bonne dynamique, il faut une relecture indispensable des 17 dernières années et une prise en compte du diagnostic et des recommandations du comité des experts. «Il ne faut pas que l’embellie des 18 derniers mois, dont nous nous réjouissons, nous détourne des sujets de fond», souligne-t-il. 

Par Ismail Benbaba
Le 01/11/2018 à 21h15