Le tourisme fait partie des secteurs les plus touchés par la pandémie du coronavirus. Ce secteur, vital à l’économie nationale, pâtit de la crise sanitaire, avec des pertes estimées à plusieurs milliards de dirhams. Aujourd’hui, les professionnels se mobilisent pour dessiner un plan de relance du secteur. L’Economiste, qui s’intéresse au sujet dans sa livraison de ce mercredi, rappelle que l’hôtellerie est la première impactée par la crise et le restera encore pour plusieurs mois. On apprend que les projections sont catastrophiques avec une perte estimée, en 2020, de plus de 11 millions de nuitées (selon la CNT).
Ainsi, pour changer la donne, la Fédération nationale de l’industrie hôtelière (FNIH) a récemment présenté ses propositions à la Confédération Nationale du Tourisme (CNT), au ministère du tourisme et à la CGEM pour l’accompagnement des entreprises touristiques durant la crise. Dans le détail, L’Economiste rapporte qu’il s’agit de 7 mesures réparties sur 3 volets pour atténuer l’impact économique du coronavirus.
Ainsi, sur le plan fiscal, les hôteliers souhaiteraient l’exonération des impôts et des charges sociales durant la période de la crise, l'activation du remboursement des crédits de TVA, la réduction de la TVA pour la porter à 5% et la baisse des taxes locales et communales. Sur le plan bancaire, la FNIH propose la prorogation, jusqu’au 31 décembre, du moratoire afférent au remboursement des échéances de crédit, ainsi que l’octroi de prêts sans intérêt ou à un taux très faible de 1%.
En ce qui concerne l’Etat, les hôteliers recommandent une accélération du règlement des créances par les administrations et les établissements publics et demandent la mise en place d’un mécanisme financier de soutien pour la mise à niveau des hôtels, en vue de préparer la reprise. L’Economiste rappelle aussi que le gouvernement aura un arbitrage à faire, d’autant que le secteur hôtelier n’est pas le seul à être impacté par la pandémie.