Rentrée scolaire: les parents d’élèves face à l’indisponibilité de certains manuels et la hausse des prix

Des cahiers dans une librairie.

Le 23/08/2023 à 19h12

VidéoDans les librairies casablancaises, l’effervescence grandit à l’approche de la rentrée des classes. Entre fluctuation des prix et absence de certains manuels, la course aux fournitures scolaires pourrait réserver bien des surprises aux familles.

Les rayons des librairies marocaines commencent à se remplir (timidement) de parents et d’élèves, en quête de manuels et de fournitures scolaires pour la rentrée qui approche à grands pas.

Dans une librairie des Habbous, à Casablanca, la propriétaire, lunettes sur le bout du nez, évoque des fluctuations des tarifs. «Il y a une nette hausse pour les manuels étrangers, parfois jusqu’à 50 dirhams de plus. Et bien que les prix de certaines fournitures aient légèrement baissé, ce n’est pas généralisé», déclare-t-elle. Sa principale préoccupation? L’indisponibilité de certains manuels, surtout ceux d’origine locale.

Non loin de là, perdu dans un océan de livres et de cahiers, un autre professionnel note une atmosphère curieusement paisible. «Les clients seraient-ils en attente des nouvelles éditions?», s’interroge-t-il, tout en organisant soigneusement ses présentoirs.

Du côté des familles, l’anticipation de la rentrée scolaire est déjà palpable. «À quelques jours de la reprise, on est venus acheter les manuels et les fournitures pour nos enfants», témoigne un parent.

Mais malgré les efforts de certains établissements pour offrir des prix accessibles, nombreux sont ceux qui ressentent le poids financier de la rentrée scolaire. «Il faut prévoir une moyenne de mille dirhams par enfant», fait remarquer notre interlocuteur.

Par Amine Lamkhaida et Khalil Essalak
Le 23/08/2023 à 19h12

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Le gang des livres scolaires frappe une fois de plus... Pour rappel, cette situation n'est pas rare. Contrairement a ce qui se fait dans les pays developpés, cest en affamant le marché a cause des editions annuelement revisées que les grands editeurs se font leur blé. L'etat doit reprendre tous les droits, imprimer exclusivement ici et arreter les revisions annueles a repetition (des matieres comme les maths sont figés, rien n'a changé depuis des decennies) , comme ca il y aura toujours des livres deja en circulation, ne serait ce que via les librairies scolaires, l'occasion et l'ainé qui passe au niveau superieur. Cela faciliterait aussi la generalisation de l'acces aux cours via massar pour tout le monde, meme les eleves du privé.

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