Interrogé par Le360 à l’issue de la séance des questions orales à la Chambre des conseillers, le ministre de l’Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour, a affirmé que pour le gouvernement marocain, «il n’y a pas de sujet» et que l'Accord de libre-échange (ALE) d’Agadir (signé entre le Maroc, l’Egypte, la Tunisie et la Jordanie) «est toujours en vigueur».
Il y a eu quelques ajustement tarifaires au niveau douanier, qui correspondent à nos droits souverains de mettre les changements tarifaires que nous souhaitons et qui sont en adéquation avec les accords d’Agadir, a-t-il ajouté.
Ryad Mezzour n’a toutefois pas indiqué la nature et les raisons qui auraient motivé ces «ajustements tarifaires», reconnaissant au passage un problème d’«incompréhension qui sera bientôt réglé».
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«Les ALE permettent aujourd’hui d’ouvrir à l’investisseur au Maroc un marché de 2 milliards de consommateurs au lieu de 36 millions. Ces accords ont permis de développer l’industrie nationale, de créer une industrie mondialisée et de créer une industrie d’une compétitivité exceptionnelle», a souligné le ministre.
Pour Ryad Mezzour, les ALE présentent beaucoup d’avantages mais «il faut veiller à ce qu’ils soient respectés de manière stricte pour éviter les abus et la concurrence déloyale».
Le Maroc a récemment introduit de nouvelles modifications aux ALE conclus avec la Tunisie et l’Egypte en y incluant une liste négative des produits qui seront provisoirement exclus du démantèlement tarifaire des échanges entre le Maroc et ces deux pays.
Le Maroc a également introduit une nouvelle liste commune de produits tunisiens soumis à une taxe unique, de l'ordre de 17,5%.
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