C’est une bonne nouvelle pour les investisseurs intéressés par le secteur des mines. En effet, dès le mois de septembre, ils pourront répondre aux appels d’offres qui seront lancés pour les permis inactifs et retirés du circuit d’exploration ou d’exploitation, affirme L’Economiste dans sa publication du jour. Rappelons que 1.404 permis, dont 23 d’exploitation, ont été, à ce jour, récupérés par le ministère de l’Energie et des Mines.
Selon le journal, cette opération va libérer plus de 20.000 Km2 à la recherche. Ainsi, pour faciliter les démarches administratives aux investisseurs actuels et futurs, un guichet unique informatisé sera créé pour la profession et doté de tous les moyens techniques et humains nécessaires. Le journal souligne que, sur un total de 7.023 titres miniers, les travaux d’environ 80% des permis de recherche ne sont pas menés d’une manière optimale. Et d'ajouter que cette situation influence négativement le développement du secteur minier et entrave la découverte de nouveaux gisements.
En vue de relever le défi, un programme d’assainissement du patrimoine minier est lancé dans l’objectif de contribuer à la professionnalisation du secteur, de libérer les permis inactifs, de rendre donc les zones couvertes par ces permis libres à la recherche et, enfin, d'attirer de nouveaux investissements. Il est aussi question de la refonte du cadre législatif et réglementaire, avec l’objectif de moderniser l’arsenal juridique datant des années 50.
L’activité minière artisanale sera aussi redynamisée, avec une restructuration de cette filière. L’Economiste souligne que d’autres mesures ont été lancées, en attendant l’élaboration du plan minier. Notons que le ministère travaille d’arrache-pied à la préparation des décrets d’application du code minier.