Selon la United States Geological Survey (USGS), l’étendue des dégâts à craindre après le séisme du 8 septembre 2023 peut être évaluée à près de 10,7 milliards de dollars, soit 8% du PIB du Maroc en 2022.
«L’USGS est une agence gouvernementale américaine de recherche qui se consacre aux sciences de la Terre, ses ressources naturelles et ses risques. Elle est notamment chargée de la surveillance de l’activité sismique sur son territoire et à travers le monde», explique Le Matin du Sahara.
Son système d’analyse permet de rapidement mesurer les conséquences des séismes sur Terre, en termes d’impact sur les populations, les infrastructures et l’économie d’un pays touché.
Les alertes émises sont codées par couleur, allant du vert (faible impact) au rouge (impact élevé), pour aider les autorités et les organisations à prendre des décisions en toute connaissance de cause en matière de gestion de crise et d’intervention d’urgence.
L’USGS a ainsi émis une alerte rouge concernant les pertes économiques potentielles auxquelles le Maroc pourrait être confronté.
«Outre cette agence américaine, il est prévu que la Banque mondiale lance également une évaluation rapide des dommages afin d’estimer l’ampleur de la catastrophe et d’identifier les axes de soutien prioritaires au Maroc, en s’appuyant sur sa longue expérience de la gestion des risques de catastrophe dans le monde entier», indique aussi Le Matin du Sahara.
Dès 2008, le Maroc a initié un programme d’assistance technique de long terme avec la Banque mondiale, autour de la gestion et du financement des risques de catastrophes naturelles.
«Cela a abouti en 2016 à une opération de financement de la Banque mondiale pour soutenir un programme de gestion intégrée des risques de catastrophes naturelles au Maroc», précise le quotidien.
Une seconde opération de la Banque mondiale, un prêt à l’appui des politiques de développement «avec option de tirage différée pour les risques liés aux catastrophes naturelles», a permis dans un second temps de poser les jalons de l’opérationnalisation du Fonds de solidarité contre les évènements catastrophiques (FSEC).