Les membres de cette entité dirigée par Saloua Karkri Belkeziz estiment que les deux principaux points qui ont entravé le développement du digital au Maroc, jusque-là, sont le manque d'e-formation et la résistance aux changements. Selon Aujourd’hui Le Maroc, qui revient sur la sortie médiatique de l’APEBI en fin de semaine dernière dans sa publication du 20 février 2017, le secteur n’arrive pas à retrouver son équilibre parce que la culture du digital n’est toujours pas bien incorporée dans l’économie.
Ainsi, pour rattraper le retard, les parties prenantes ont mis en place une feuille de route transversale en vue de rehausser la qualité des services digitaux aussi bien au niveau de l’administration publique que du secteur privé. Néanmoins, cette vision tarde à voir le jour, souligne le quotidien. Pour Saloua Karkri Belkeziz, le digital est un véritable levier de croissance, mais il y a un retard déplorable. Elle a d’ailleurs lancé un appel au nouveau gouvernement, qu’elle exhorte à faire de la stratégie digitale un des points centraux de son programme d’action.
L’autre urgence, selon l’APEBI, concerne la mise en place de l’Agence nationale pour le développement numérique. Il s’agit là d’une structure ayant manqué à la première stratégie numérique Maroc Numeric 2013, fait remarquer Aujourd’hui Le Maroc, ajoutant que la création de cette agence marquera une rupture avec les anciens codes qui régissent le secteur. Dans les détails, cette agence sera l’unique interlocuteur des acteurs et garantira l’homogénéité des projets IT.