Les importantes précipitations que la région de Tanger a reçues en ce mois de mars ont eu un impact significatif sur le taux de remplissage des barrages collinaires situés dans la zone urbaine de la ville, notamment ceux de Boukhalef 1 et 2 et de Sidi Idriss.
S’infiltrant par les vallées et les cours d’eau, les eaux pluviales ont fait monter le niveau de réserves de plus de 40% dans certaines de ces infrastructures hydrauliques, construites il y a des décennies autour de la ville, et qui ont été durement impactées par la sécheresse que connaît la région ces dernières années.
C’est le cas du barrage Boukhalef 2, qui a fait l’objet en novembre 2024 d’une opération de dévasement, conduite sous la supervision de l’Agence du bassin hydraulique du Loukkos et le ministère de l’Équipement et de l’Eau, afin de restaurer sa capacité de stockage.
Situé dans la zone de Khandagour, sur la route d’Achakar, le barrage s’était peu à peu transformé en une halte pour les oiseaux migrateurs. Chaque année, des centaines de volatiles y trouvent un abri naturel pour reprendre des forces, avant de reprendre leur long périple vers différentes destinations au Maroc et en Afrique.
Éléments essentiels de la gestion des ressources en eau dans la région, notamment pour répondre aux défis liés au stress hydrique et aux besoins croissants en eau potable et d’irrigation, les barrages collinaires ont pu reconstituer une grande partie de leurs réserves grâce aux dernières pluies.
Le bassin du barrage Boukhalef 2, à Tanger, qui a reconstitué une grande partie de ses réserves grâce aux récentes pluies. (S.Kadry/Le360)
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