S’achemine-t-on vers le bout du tunnel dans le secteur de la santé? Dans son édition du jour, Les Inspirations Eco, qui s'interroge et revient sur les cinq conventions récemment signées par les parties prenantes, déclare la fin d’une situation problématique aussi bien pour le patient que pour les structures médicales, notamment privées. Soulignons que les parties prenantes des secteurs public et privé de la santé (médecins, ministère et caisses d’assurance) avaient signé, en 2006, des conventions nationales fixant la Tarification nationale de référence (TNR). Ces accords, qui devaient être révisés chaque trois ans, n’ont connu aucune modification durant quatorze années, créant ainsi un statu quo.
Le quotidien indique que les tarifs pratiqués par les cliniques et cabinets privés sont largement en décalage avec les prix du marché. L’espoir de voir la situation redevenir normale repose donc sur les nouvelles conventions signées hier par les parties prenantes. Dans le détail, on apprend que la première convention paraphée par la CNSS et les établissements de soins privés (ANCP et Ordre des médecins au Maroc) vient régir, dans le cadre de l’AMO, les relations entre l’organisme gestionnaire et les cliniques dûment autorisées à exercer la médecine dans le secteur privé conformément à la n° 131.13 et sous préserve de l’article 44 de la 65-00.
La deuxième convention porte sur la CNSS et les médecins spécialistes du secteur privé représentés par le Collège syndical des médecins spécialistes privés, le Syndicat national des médecins du secteur libéral et l’Ordre des médecins du Maroc. Elle régit notamment, dans le cadre de l’AMO, les relations entre les signataires.
La troisième convention a été signée par la CNSS, le Conseil national de l’ordre des médecins, le conseil national de la médecine générale et le syndicat national des médecins du secteur libéral.
L’avant-dernière convention, quant à elle, a été signée par l’ANAM et les CHU, tandis que la dernière convention relative à l’élaboration des protocoles thérapeutiques et des référentiels nationaux des bonnes pratiques en cancérologie est conclue entre le ministre de la Santé et président du conseil d’administration de l’Institut de recherche pour le cancer, le Conseil national de l’ordre des médecins et l’Association marocaines des sciences médicales.