Le rapport d’exécution budgétaire et de cadrage macroéconomique triennal est désormais public.
Ce document d’une cinquantaine de pages, fixe les priorités en matière de politique publique et expose la situation et les perspectives économiques ainsi que la stratégie des finances publiques.
Selon La Vie Éco, ce document revient également sur les grandes orientations du gouvernement en matière fiscale.
Ainsi, l’année 2024 devrait être mise à profit pour la poursuite des réformes engagées, dont la réforme de la fiscalité de la vente de tabac (taxation progressive sur cinq ans).
D’autres chantiers seront poursuivis, comme la mise en place graduelle d’un schéma de taxation graduelle relatif à la TIC (taxe intérieure de consommation), sur une durée de deux ans à partir de 2024, pour certains produits alimentaires contenant des sucres ajoutés, relaie La Vie Éco.
Pour 2024, le gouvernement conduira trois nouveaux chantiers, qualifiés «d’importants». Le premier concerne la taxe carbone. Selon l’hebdomadaire, une étude sur l’instauration d’une taxe carbone au Maroc sera lancée, afin de permettre aux entreprises marocaines de maintenir leur compétitivité à l’international.
Par ailleurs, l’exécutif s’apprête également à promouvoir l’efficacité énergétique, en incitant les consommateurs à utiliser les équipements les plus économiques en matière de consommation d’électricité. Cela devrait se manifester par l’application d’une TIC sur les équipements concernés, dont les quotités seront différenciées.
Le troisième chantier concerne le «verdissement» du tarif des droits d’importation. Cette mesure a pour objectif de rendre le tarif douanier «plus vert» et de soutenir les mesures de politiques écologiques, de sorte que le rôle de la nomenclature puisse être élargi pour devenir aussi un outil de soutien du commerce international durable.
Enfin, la réforme de la TVA sera mise en œuvre progressivement sur une période de trois ans (2024-2026). Cette réforme vise essentiellement la consécration du principe de la neutralité de la TVA, à travers l’alignement des taux et l’élargissement de l’exonération aux produits de base de large consommation.