+3,8%, c’est l’augmentation des recettes ordinaires à fin octobre 2018 annoncée par la Trésorerie générale du Royaume. Les raisons de cette hausse sont nombreuses, comme le rapporte Aujourd’hui le Maroc dans son édition de ce 21 novembre.
Parmi elles, l’amélioration des recettes douanières qui ont grimpé de 6,1%, l’augmentation de la TIC sur les tabacs manufacturés (+3,1%) et des autres TIC (+2,2%), l’accroissement de la croissance de la fiscalité domestique de 1,7%, ou encore la hausse spectaculaire des recettes non fiscales (+159,1%), en raison notamment de l’augmentation des versements des comptes spéciaux du Trésor (CST) au profit du budget général (29 MMDH contre 3,4 MMDH) et de la redevance gazoduc (1.425 MDH contre 849 MDH) pour ne citer qu’eux.
Côté dépenses, son taux d’engagement global s’élève à 73% et le taux d’émission sur engagements à 87% contre respectivement 76 et 87% à la même période un an auparavant, comme l’indique le journal, ajoutant que les dépenses ordinaires émises sont en croissance de 2%, attribuée à la hausse de 3% des dépenses de biens et services.
Concernant le montant global des remboursements de TVA, il a enregistré 6 367 MDH contre 5 965 MDH un an plus tôt. Et les dépenses d’investissement émises en stagnation se sont élevées à 47 356 MDH contre 47 361 MDH.
Autres enseignements: un solde ordinaire positif qui a atteint 35,8 MMDH contre un solde positif de 8,4 MMDH à la même période de l’année précédente, et un déficit du Trésor qui s’élève à 29,7 MMDH, en raison d’un solde négatif de 18,1 MMDH dégagé par les CST et les services de l’Etat gérés de manière autonome (Segma), comme l’énumère le quotidien, évoquant également les recettes des comptes spéciaux du Trésor qui tiennent compte de la rentrée de 767 MDH au titre des dons des pays du Conseil de Coopération du Golfe contre 4,6 MMDH à fin octobre 2017.