Total s’apprête à lancer un projet énergétique dans la région Guelmim-Oued Noun

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Revue de presseKiosque360. La région Guelmim-Oued Noun attire les investisseurs dans le domaine de l’énergie. Après le projet britannique Xlinks, un autre projet d’envergure devrait voir le jour. Il sera porté par Eren, la filiale de Total. Cet article est une revue de presse tirée du quotidien Aujourd’hui le Maroc.

Le 09/02/2022 à 18h55

La région Guelmim-Oued Noun deviendra probablement un eldorado dans le domaine de l’énergie, affirme Aujourd’hui le Maroc dans son édition de ce 10 février. En effet, la région attire les acteurs mondiaux de l’énergie. L’agence Ecofin spécialisée dans l’actualité panafricaine, qui se base sur «des précisions fournies par des sources proches du dossier», précise qu'Eren, la filiale du leader français de l’énergie Total, compte lancer un projet de production d’hydrogène et d’ammoniac verts à Guelmim-Oued Noun. Ce dernier devrait mobilisé 10,69 milliards de dollars (100 milliards de dirhams). 

D’après les informations recueillies par Ecofin, «le projet hybride, qui va générer plus de 10 GW en associant énergie solaire et éolienne, a reçu, le 25 novembre 2021, le feu vert de la Commission régionale unifiée d’investissement (CRUI). Il s’agit d’une institution chargée de statuer sur les demandes relatives aux décisions administratives et autorisations nécessaires à la réalisation des projets d’investissements». Ecofin avance même que ledit projet entrera dans sa phase active à l’horizon 2025 et qu’une première production est attendue d’ici 2027. 

Un autre projet ambitieux sera réalisé dans la région Guelmim-Oued Noun: le projet britannique Xlinks, qui permettra d’acheminer l’énergie produite depuis le Sahara vers le Royaume-Uni grâce à un système de câble sous-marin de 3,6 GW. Ce projet permettra de répondre à 7,5% de la demande anglaise en électricité. Comme le rappelle le journal, des études sont en cours, tandis que la mobilisation du foncier nécessaire dans la région de Guelmim-Oued Noun a été mise sur la table. A suivre…

Par Fayçal Ismaili
Le 09/02/2022 à 18h55

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Tiens xlinks investi massivement et total se réveille ! ça me fait penser à alstom qui investit au Maroc quand ils sont concurrencé par les chinois ! La France prouve par la qu’elle n’est pas un partenaire fiable. Décidément on a bien raison de se détourner de la vieille Europe !

En terme purement économique le Maroc ne gagne que les emplois pour ces gigas projets d'énergie renouvelable. Pour maximiser cet impact il faut installer des capacités de production exceptionnelles qui reviendraient à la normale après (enfin j'espères que des mesures comme ça sont prêtes sinon cela fait très peur en termes de manque d'ambitions). D'autres filières annexes doivent aussi être développées comme la catalyse pour la production d'ammoniac et les électrolyseurs, ne serait-ce qu'initier ces filières technologiques au Maroc. Le déssalement d'eau de mer pour produire du H2 est à priori déjà prévue selon certains articles.

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