Ali Kadiri, président de l’Association de l’industrie hôtelière pour la Tanger-Tétouan-Al Hoceima a du mal à cacher sa joie. «Nous pouvons dire que cette haute saison estivale a été une bonne affaire pour les hôteliers de la ville de Tanger», déclare-t-il au quotidien Les Inspirations Eco de ce lundi 4 septembre.
C’est dire que le tourisme se porte comme un charme dans la ville du Détroit.
Cet acteur du tourisme local affirme que l’été tangérois a tenu toutes ses promesses. «Presque tous les établissements hôteliers ont affiché des taux d’occupation allant de 90 à 95%, voire 100% pour certains».
Le pic de la demande a naturellement été enregistré sur le mois d’août, durant lequel la ville a refusé du monde, confirmant ainsi son statut de destination balnéaire estivale de premier plan au Maroc.
Avec les chiffres réalisés cet été, il est fort probable qu’un nouveau record soit battu en termes de fréquentation touristique dans Tanger et sa région. L’année dernière, la barre des trois millions de touristes avait été atteinte. Du côté du Conseil régional du tourisme (CRT), on commence déjà à faire les calculs sur les performances touristiques de la haute saison.
Selon Kadiri, «la majorité des touristes qui ont visité les établissements hôteliers tangérois sont des touristes locaux. C’est dire que le tourisme domestique constitue une véritable option pour soutenir l’activité dans la région, en plus des Marocains résidant à l’étranger (MRE) et des touristes étrangers».
Autre fait marquant, la hausse des prix des nuitées. La forte demande a fait, en effet, grimper les prix. Et cela, aussi bien auprès des établissements hôteliers classés que dans l’informel. Il faut dire que les familles préfèrent, le plus souvent, se rabattre sur les appartements et maisons de vacances. Mais, là aussi, les prix ont fortement augmenté cette année, en raison d’une demande très forte, indique Les Inspirations Eco.
«En réalité, les seules statistiques des hôtels ne permettent pas de connaître le nombre de visiteurs et de nuitées réelles réalisées dans la ville. Si l’on prend en considération toutes les familles qui se tournent vers les appartements et résidences de vacances, on observera forcément une affluence beaucoup plus élevée dans la ville de Tanger et ses environs», explique Kadiri.