Marrakech tire son épingle du jeu en cette fin d’année. C’est ce que nous apprend L’Economiste qui, dans sa livraison de ce 2 janvier, souligne que la ville touristique du royaume par excellence a fait un «presque un sans faute». Concerts publics ou privés de stars, fêtes diverses, la ville a accueilli un cocktail de grands événements, et a surtout réussi le défi sécuritaire, après les assassinats d’Imlil qui, selon certains professionnels, devaient avoir un impact négatif sur la ville en cette fin d’année.
Le journal cite ainsi des artistes comme Maître Gims qui a réuni des milliers de personnes à la place Jamaa el Fna et rappelle que, pour une ville comme Marrakech qui a le tourisme comme poumon économique, la sécurité était la préoccupation majeure des autorités.
Rappelons que, sur les onze mois de l’année, la ville ocre a enregistré une croissance à deux chiffres sur le plan touristique. Ainsi, les arrivées sont en progression de 12%, soit 2.400.000 arrivées et les nuitées sont en hausse de 10%, soit 7.200.000 nuitées. Et le taux d’occupation est en amélioration de 6 points, passant de 56% à 58%. Cette belle performance est tirée, comme l’explique le quotidien à la reprise des marchés français, allemands, espagnols, et également à celle du marché interne. On note aussi que le marché chinois, en pleine émergence, a contribué à doper les performances de la ville.
Le journal indique aussi que le mois de décembre a été un bon mois pour les hôtels de la ville. D’ailleurs, durant les trois derniers jours du mois de décembre, Marrakech a affiché presque complet. L’Economiste estime que la ville devrait terminer l’année avec près de 2.600.000 arrivées, 8.000.000 de nuitées et un taux d’occupation moyen de 60%. Le journal rappelle que le plan d’action du Conseil régional du tourisme est axé sur le développement et la promotion du MICE. De même, Le Marrakech convention bureau, en cours de création, permettra de créer une structure dédiée à la promotion de l’offre marocaine à l’international, souligne encore le journal.