Le nord du Royaume attire de plus en plus de touristes. A Tanger, qui se présente comme la locomotive de cette tendance, les nuitées touristiques viennent, pour la première fois, de passer la barre du million, fait d’ailleurs remarquer L’Economiste dans sa livraison du jour, ajoutant que toutes les conditions, en 2017, étaient réunies pour permettre à la capitale du Détroit de dépasser allègrement cette barrière.
Notons que le taux de croissance a atteint les 25% à 1,26 million de nuitées. Pour le quotidien, les raisons de cette hausse, qui a aussi touché les autres villes du nord, sont à chercher en premier lieu du côté des marchés traditionnels de la destination (Europe et les résidents). Ainsi, le principal marché émetteur est l’Espagne. Même scénario à Tétouan et Chefchaouen. A noter que le nombre de touristes «business» est également en croissance.
Les touristes nationaux ne sont pas en reste (notamment pour Tanger), avec un rythme de croissance de 10% par rapport à 2016. Le journal fait remarquer que, sur ce segment également, les conditions sont nettement favorables pour exploiter le gisement de capital sympathie dont dispose le nord et Tanger en particulier, en dépit d’une offre peu adaptée au touriste national. Cependant, il y a tout un nouveau type de touristes qui débarquent aussi à Tanger. Ainsi, les touristes chinois sont de plus en plus nombreux. En effet, L’Economiste rapporte que plus de 17.000 touristes chinois ont visité Tanger en 2017, prenant la 6ème place dans le rang des pays émetteurs. Soulignons que leur arrivée se fait essentiellement via l’Espagne, par voie maritime.
Ces touristes ne se limitent pas seulement à Tanger, puisqu’ils visitent aussi les autres villes de la région, comme Tétouan ou encore Chefchaouen. Reste maintenant à savoir comment s’y prendre pour les fidéliser, conclut le journal.