Un partenariat public-privé envisagé pour le projet d’autoroute Fès-Marrakech

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Revue de presseKiosque360. La carte du partenariat public-privé pour l’autoroute Fès-Marrakech a été dégainée par les responsables de tutelle. Cet article est une revue de presse tirée du quotidien Aujourd’hui le Maroc.

Le 12/07/2022 à 19h57

Même si le projet de construction de l’autoroute reliant les deux pôles régionaux de Fès et Marrakech est actuellement au stade de l’étude préliminaire, la question du financement a été soulevée. Ainsi, toutes les options sont étudiées, y compris le recours à un partenariat public-privé, rapporte Aujourd’hui le Maroc dans son édition de ce 13 juillet, tout en se demandant si le ministère de l’Equipement réussira à convaincre des investisseurs privés à s’impliquer dans le financement de ce chantier stratégique, sachant que ce genre de projet table le plus souvent sur un retour sur investissement à long terme. 

S’étendant sur un tronçon de 400 km, ce projet de construction de l’autoroute Fès-Marrakech est l’un des chantiers d’envergure dans le domaine de l’équipement et du transport pour ces prochaines années. Cette future autoroute reliera ainsi ces deux pôles par un tronçon direct connectant la région Béni-Mellal Khénifra. L’objectif? Raccorder un maximum de villes et booster le développement socio-économique des pôles urbains concernés.

L’enveloppe budgétaire prévisionnelle? 20 milliards de dirhams. Pour participer à ce financement, le journal indique que l’implication des collectivités locales pourrait également être envisagée, notamment celle de la région de Fès-Meknès, de la région de Béni- Mellal Khénifra, ou encore de la région de Marakech-Safi. 

Le journal rappelle également que le gouvernement a pris des mesures pour rendre plus attractif le partenariat public-privé, notament à travers l’adoption par le Conseil du gouvernement du projet de décret n°2.21.349 relatif aux contrats de partenariat entre les secteurs public et privé des collectivités territoriales. 

Par Fayçal Ismaili
Le 12/07/2022 à 19h57

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Il ya trop de contraduction au sein du goubernement : 1* selon le ministre de l'equipement pour realiser ses grands projet il faut un contrat prive public pour le financement ok d'accord. Le secteur prive qui peut financier c'est kes societes etrangeres qui peuvent aller jusqu a 90% du financement Mais on trouve au niveau des soumissions et appel offre qu on offre la priorite piur les societes local ou marocaines et qui ne peuvent pas financier 90% alors la comment on peut joindre letule a l agreable

Effectivement c est un très grand projet bénéfique pour les populations par ou passe ce tronçon.Ce pendant ,le ratio coût/km parrait très élevé comparé aux coûts des tronçon déjà réalisés qui ne dépassent pas 40 millions le km surtout si on exploite les tronçons déjà réalisés pour passage de la nouvelle autoroute. Je ne trouve qu applaudir au responsable d avoir pensé revenir aux tels projets qui diminuent le chômage des entreprises locales et favoriserait l économie de pays

cest bien 40millions dh?

Il y a un petit problème quelque part. On nous parle de 20 milliards de dirhams, alors que toutes les études nous parlaient de 12 milliards de dirhams. D'où vient le surcoût de 8 milliards ? Au Maroc, tout le réseau autoroutier à été construit aux normes européennes, pour un coût de 30 millions de dirhams le kilomètres d'autoroute, donc 400 × 30 millions ça donne bien 12 milliards et non 20 milliards ! Il doit y avoir une commission d'enquête parlementaire pour interroger le ministre des Transports et de la Logistique pour lui demander d'où vient le surcoût de 8 milliards. Avec 8 milliards on peut construire des milliers d'écoles primaires flambant neuves et modernes, ou des polycliniques partout dans le monde rural

Regardez le schéma de la circulation sanguine,toutes les parties du corps sont alimentées.les pays développés n'ont jamais hésite à couvrir toutes leurs régions des infrastructures routières,auto-routieres, ferroviaires, aéroport uaires,voire fluviales.C'est là la clé du vrai développement.quant au transport urbain c'est une autre paire de manches,baisser la facture énergétique c'est doter toutes les agglomérations importantes de réseaux de tramway ce qui soulagerait beaucoup de monde et les pays développés ne s'y sont pas trompés...Et ce qu'il ne faut pas perdre de vue c'est que ces infrastructures seront rentables une fois amorties...

Aucun intérêt direct pour Fès qui reste toujours bloquée et impossible d'attirer les entreprises car les principaux ports sont a des distances/heures trop importantes. Imperatif de faire l'autoroute Fès Tetouane plutôt !!

Cela fait bien longtemps que des autoroutes reliant les villes importantes du royaume aurait dus être construites.

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