Une banque de projets industriels mise en place par Elalamy

Moulay Hafid Elalamy, ministre de l'Industrie, du commerce, de l’économie verte et numérique.

Moulay Hafid Elalamy, ministre de l'Industrie, du commerce, de l’économie verte et numérique. . DR

Revue de presseKiosque360. Pas moins de 100 fiches de projets sont désormais mises en ligne sur le portail du ministère, offrant diverses opportunités d’investissement dans des secteurs stratégiques. Les détails.

Le 28/09/2020 à 05h21

Moulay Hafid Elalamy l’avait annoncé lors de sa rencontre avec le patronat. Le département de l’industrie dotera les investisseurs potentiels d’une banque de projets, assurant ainsi une égalité des chances pour toute personne désirant entreprendre dans le secteur industriel. «Nous avons choisi de mettre en place des process pour que tout le monde ait sa chance. C’est pourquoi j’ai voulu que la banque de projets préparée au niveau du ministère soit tenue confidentielle et ce, jusqu’à son lancement», apprend-on du ministre de l’Industrie, du commerce, de l’économie verte et numérique lors de son intervention au Conseil national de l’entreprise (CNE) organisé par la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM). C’est ce que nous rappelle le quotidien Aujourd’hui le Maroc, dans son édition du 28 septembre.

24 heures après cette annonce, le process a été officiellement enclenché. Pas moins de 100 fiches de projets sont désormais mises en ligne sur le portail du ministère, offrant diverses opportunités d’investissement dans des secteurs stratégiques, en l’occurrence l’agroalimentaire, l’électrique et l'électronique, la mobilité et les transports, le textile, le cuir, les industries chimiques et parachimiques, les matériaux de construction, la plasturgie et les industries mécaniques et métallurgiques. L’idée étant de donner une vision globale des principales opportunités d’accélération du marché intérieur. Ces fiches présentent, selon la tutelle, des perspectives générales basées sur des données publiques et des entretiens avec des experts et des industriels de chaque filière.

Le lancement de cette banque de projets s’inscrit dans le cadre des actions étatiques prévues dans le cadre du plan de relance pour encourager la substitution aux importations et créer de l’emploi, l’objectif étant de renforcer la transparence dans le choix des promoteurs avec des appels à projets ouverts et des règles claires. Le deuxième acte du Plan d’accélération industrielle défini pour le cap 2021-2023 identifie un potentiel de substitution de 34 milliards de dirhams portés essentiellement par 8 filières, en l’occurrence le textile (10,6 MMDH), les transports (5,1 MMDH), les industries mécaniques et métallurgiques (5 MMDH), la plasturgie (3,3 MMDH), l’électrique-électronique (2,1 MMDH), l’agroalimentaire (2 MM DH), la parachimie (2 MMDH) et le cuir (1,1 MMDH).

Par Fayçal Ismaili
Le 28/09/2020 à 05h21

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Il faut garder la tête froide et pas favoriser de copinage, La situation économique affaiblie est sur une trajectoire dont il faut rectifier le tir et vite

Je suis d'accord avec hamid. Vous prenez l'exemple de marjane qui non seulement participe à l'hémorragie des devises mais c'est un vecteur d'inflation destructrice du pouvoir d'achat de ceux et celles qui le fréquentent. Profitant de sa position,marjane impose une marge arrière moyenne de 25 à 30%.ses fournisseurs la répercute sur leur prix de cession. Augmenté de la marge rayon de l'ordre de 10 à 30 %,le consommateur final ne voit que du feu. Oui mr hamid Marjane n'est pas un bon exemple de nationalisme.

On est très faible aussi en biscuiterie, je me suis toujours dit, pourquoi on en importe bcp sachant que c’est pas sorcier

Marjane, dans les caisses duquel des millions de marocains laissent des millions de dhs chaque jour, commande des sauces portant son nom en France, comme la sauce à l’ail « marjane » qui porte en médaillon sur l’étiquette « produit en France «  Alors que pour une petite sauce de rien du tout, Marjane aurait dû remplir le carnet de commande d’une petite usine marocaine et aider à pérenniser l’activité, il préfère dépenser des devises, peu soit elles, durement amassées par le pays, en créant la richesse, minime soit elle, en France . Alors le plan de relance industrielle doit passer par ces petites commandes à nos petites usines. Des petits poiles amassés les uns avec les autres finissent toujours par donner une barbe

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