Il s'agit d'une production record, atteinte sur une superficie de palmeraies de 50.000 ha, comparée à la moyenne annuelle de 90.000 tonnes enregistrée jusqu’en 2009, a indiqué le ministère dans un communiqué.
Cette nette augmentation reflète "les efforts entrepris depuis le lancement du Plan Maroc Vert, notamment en terme d’amélioration des techniques de production, de renforcement des capacités des agriculteurs et de professionnalisation des acteurs", a expliqué le département.
En l’espace de quelques années, le secteur a enregistré d’importants progrès grâce à la réhabilitation d'anciennes palmeraies, à la création de nouvelles exploitations, et à l’introduction de techniques de pointe en matière d’irrigation, d’exploitation et de valorisation des produits.
Selon le ministère, cette filière a bénéficié d’une attention particulière au sein du Plan Maroc Vert. Et ce, via la mise en place d’un contrat-programme de mise à niveau, signé entre le gouvernement et les organisations interprofessionnelles (FIMADATTES et FENAPROD) et qui mobilise près de 7,7 milliards de dirhams entre 2010 et 2020.
Le bilan des réalisations est très positif dans toutes les composantes du contrat programme, précise le communiqué. On y apprend par exemple que la production annuelle de vitro plants est passé de 30.000 en 2010 à 500.000 en 2016 et que le programme de plantation de palmiers dattiers devrait atteindre un taux de réalisation de 68%, fin 2016. Quant à l'objectif final de 3 millions fixé en 2020, il devrait être atteint en 2018.
Histoire de valoriser au mieux la datte marocaine, un programme ambitieux de normalisation a été initié pour faciliter son accès à divers marchés. Un programme de 39 unités de stockage frigorifique, de conditionnement et d’emballage des dattes, d’une capacité de 8.880 tonnes, est en cours de réalisation. Cela dit, plus 50% des unités sont déjà fonctionnelles, au niveau des régions productrices et on peut légitimement tabler sur un objectif de production de 30.000 tonnes à l’horizon 2020, a fait savoir le ministère.
La filière dattière contribue à hauteur de 40 à 60% du revenu agricole marocain. Elle concerne plus de 2 millions d’habitants et contribue à la création de 1,6 millions journées de travail par an, au sein d'une population rurale installée au sein des régions les plus fragiles de notre pays et qui représentent près de 40% du territoire national.