L’UE a présenté, le 18 avril, sa réforme des règles de sauvetage des banques en difficulté, rapporte capital.fr dans l’une de ses récentes publications. Le journal indique que le texte devra être négocié par les Etats membres et les eurodéputés. L’UE veut permettre à ces établissements petits et moyens d’accéder plus facilement à ces fonds de garantie pour protéger les déposants si nécessaire, ce qui est une façon de réduire le risque de contagion à d’autres banques.
Le site explique que le texte vise, globalement, à protéger l’économie réelle de l’impact d’une faillite bancaire, en encourageant par exemple les Etats à transférer les comptes d’une banque défaillante à un établissement en bonne santé. «Enfin, si la protection des dépôts est maintenue à hauteur de 100.000 euros par déposant et par banque, le texte harmonise les normes à travers l’UE en étendant la protection aux dépôts d’entités publiques (hôpitaux, écoles, municipalités...)», note la même source, ajoutant que les événements récents dans le secteur bancaire au niveau mondial ont montré l’importance d’un cadre de gestion de crise solide et opérationnel.
L’effondrement récent aux États-Unis de Silicon Valley Bank (SVB) et de Signature Bank, suivi du rachat en urgence de Crédit Suisse par sa compatriote UBS, a récemment fait craindre une crise plus large du secteur bancaire. Toutefois, capital.fr insiste sur le fait que la Commission européenne ne veut pas présenter cette réforme comme une réponse à ces récentes faillites dans le secteur bancaire international.
Le journal rappelle aussi que Bruxelles avait lancé une refonte radicale de la supervision du secteur bancaire après la crise financière de 2008 et la crise de la dette de la zone euro, durant laquelle des milliards d’euros provenant de fonds publics avaient été dépensés pour renflouer les banques.