Le ministère des Finances peaufine les derniers détails d’une nouvelle approche de management des investissements publics. L’Economiste, qui évoque le sujet dans sa publication de ce 17 mai, précise qu’il s’agit d'un système de gestion des investissements publics (SGIP), préparé en collaboration avec la Banque mondiale et basé sur une sélection préalable des projets d’investissement, en fonction des études de faisabilité et d’impact socioéconomique.
Le quotidien nous apprend aussi que la mise en place de ce nouvel outil sera progressive et démarrera dès début 2018 avec les investissements du budget général, soit 63 milliards de DH auxquels s’ajoutent les dotations prévues des établissements publics subventionnés comme les CHU, les AREF ou encore les agences de bassin. Notons qu’il s’agit d’un chantier qui sera étendu aux collectivités territoriales.
L’Economiste croit aussi savoir qu’une première structure dédiée à ce projet est déjà créée au niveau du ministère des Finances et que les autres départements devraient également bénéficier d’antennes similaires, avec pour seul objectif d’assurer un meilleur suivi de chantier. Soulignons de même que la faisabilité de ce système passera par la constitution d’une banque de projets, avec une localisation géographique et des indicateurs de performance.
Pour L’Economiste, le but recherché par le ministère des Finances est surtout d’en finir avec la programmation à l’improviste. Ainsi, chaque ministère devra lui soumettre une liste de projets à réaliser sur le moyen et le long terme. Par ailleurs, ce dispositif nécessitera un plan d’action institutionnel, avec le renforcement des capacités des gestionnaires des projets. Il permettra notamment d’alléger les charges sur le budget de l’Etat à travers le partenariat public/privé.