Dakhla, qui détient plus de 50% de la production aquacole marine nationale, s’est vite imposée comme la capitale africaine des huîtres. Ces crustacés y sont élevés avec attachement et amour.
Interrogé par Le360, Ahmed Kida, propriétaire d’un parc ostréicole à Dakhla et d’un restaurant, souligne que l'élevage et la culture des huîtres nécessitent une grande patience et une attention particulière.
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Il précise qu’afin de produire des huîtres, les ostréiculteurs doivent s'approvisionner en naissains. Il s’agit d’embryons ou de larves des huîtres, de 4 millimètres, qui sont importés de France.
Ce propriétaire d’un parc ostréicole à Dakhla explique aussi que la plupart des visiteurs qui ont déjà mangé les huîtres les préfèrent crues. Ils les savourent simplement avec un tour de moulin à poivre.
Il fait observer que la demande des huîtres augmente souvent pendant le week-end, en raison de l'afflux des touristes. Les ventes peuvent ainsi atteindre 1.600 unités par jour en week-end, contre 1.200 unités dans le reste de la semaine. Quant au prix unitaire, il ne dépasse pas 4 dirhams.