Vidéo. Carburants: voici pourquoi le Conseil de la concurrence a émis des réserves sur le plafonnement

Le360

Le 15/02/2019 à 14h40

VidéoLe président de la Conseil de la concurrence, Driss Guerraoui, a émis ce vendredi des réserves aussi bien sur la saisine du gouvernement que sur le plafonnement des prix des hydrocarbures, que compte mettre en œuvre le gouvernement. Voici ses arguments.

"Si le gouvernement décide d'appliquer le plafonnement, le conseil a une position claire à ce sujet. Celle-ci se base sur sept raisons", a déclaré Driss Guerraoui lors de sa première conférence de presse depuis sa nomination en novembre dernier par le roi Mohammed VI.

Il s'agit aussi de la première réaction officielle de ce conseil sur un sujet aussi sensible et important pour la société marocaine.

"Scientifiquement, a-t-il estimé, le plafonnement ne peut à lui seul répondre à la problématique des prix des carburants dans notre pays".

Selon Driss Guerraoui, "le plafonnement fait partie d'un grand ensemble de choses qui sont dominées par les mutations que subit les prix du baril de pétrole sur le marché international, sachant que le Maroc importe 93% de ses besoins de produits pétroliers".

Il a en outre précisé que le conseil qu’il préside considère que "la demande d'avis du gouvernement ne remplit pas les conditions légales requises", soulignant une fois encore que le choix du plafonnement "n'est pas suffisant et judicieux d’un point de vue économique".

Par Mohamed Chakir Alaoui et Khalil Essalak
Le 15/02/2019 à 14h40

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Selon Driss Guerraoui "le plafonnement fait partie d'un grand ensemble de choses qui sont dominées par les mutations que subit les prix du baril de pétrole sur le marché international, sachant que le Maroc importe 93% de ses besoins de produits pétroliers. Scientifiquement, a-t-il estimé, le plafonnement ne peut à lui seul répondre à la problématique des prix des carburants dans notre pays". M. le président du conseil de la concurrence a tout à fait raison ; le gvt islamo-conservateur n'est pas producteur du brut ni en mesure d'en raffiner la plus grande quantité importée après la perte par de la myopie politique la SAMIR qui ne trouve pas de preneur et qui ne va pas en trouver pour cause du dépérissement en continu de ses installations et leur obsolescence technologique. Le ministère de la tutelle ne pourra même pas plafonner les marges sans l’accord des distributeurs des carburants que le précédent gvt avait libéralisé sans prendre les mesures d’accompagnement nécessaires et qui a laissé les prix à la concurrence. Au lieu de vouloir exercer des Blablas et vouloir marquer comme à son accoutumé de la présence redondante contreproductive dans les médias, le ministre de ce département devrait réfléchir à la chose qui est du pouvoir du gvt à savoir proposer la réduction des taxes et impôts sur les carburants et de penser à intéresser à moyen terme des investisseurs à l’extension et à la modernisation, avec la réduction des coûts, des moyens de notre capacité de raffinage.

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