Le rendez-vous de l’Université d’été, qui se tient du 13 au 14 septembre à Casablanca, est l’occasion de faire le bilan des actions menées par l’équipe aux commandes de la CGEM. Durant l’année 2019, a souligné son président, Salaheddine Mezouar, la CGEM a centré son intérêt sur les dossiers qui font mal aux entreprises: délais de paiement longs, financement, fiscalité, formation, charte d’investissement, environnement des affaires.
Lire aussi : PLF2020: la CGEM affûte ses armes
La situation demeure difficile pour nos entreprises et nos concitoyens, reconnaît Mezouar qui dresse un constat sans appel de la conjoncture socio-économique nationale: croissance atone, accès faible à l’emploi, inégalités insupportables, système de redistribution grippées, fardeau lourd pour la classe moyenne, polarisation rampante de la société, un système éducatif à réformer, un secteur informel qui prend ses aises faute d’être combattu ou intégré.
Lire aussi : Sarkozy, DSK...Ces stars attendues à l'Université d'été de la CGEM
«Pour remédier à ces insuffisances, la CGEM a besoin d’un sursaut collectif, d’une réponse systémique et de plus d’audace. Dans cette dynamique nouvelle, nous sommes persuadés que la CGEM doit dépasser son rôle traditionnel de syndicat des patrons pour construire une force de proposition plus large pour le développement», a-t-il ajouté.
Placée sous le thème de «l’entrepreneuriat, axe central de notre modèle de développement», cette édition 2019 promet un débat riche, au cours d'une série de panels consacrés à des thématiques variées: croissance inclusive, doing business, facteurs de compétitivité, entrepreneuriat, accords de libre-échange, modèle de développement, etc.