Le président de la Confédération des syndicats des pharmaciens du Maroc (CSPM), Mohamed Lahbabi, déplore l’insuffisance des quantités mises à disposition des officines, qui ne dépassent pas, cette année, les 300.000 doses de vaccin anti-grippal.
«Alors que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) préconise de vacciner le maximum des citoyens contre la grippe saisonnière, surtout les femmes enceintes à partir du deuxième trimestre, les malades chroniques et les enfants de moins de cinq ans... Je pense qu’il sera difficile d’atteindre l’objectif fixé par le ministère de la Santé, à savoir 60% de la population-cible», estime Mohamed Lahbabi.
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De plus, les pharmaciens veulent décliner toute responsabilité quant à une éventuelle pénurie de vaccins.
«Certaines officines ont commencé à recevoir de très petites quantités (5 unités). On se demande comment pourrait-on honorer la demande des citoyens avec des quantités aussi minimes?», s’interroge Lahbabi.
Par ailleurs, le président de la CSPM se dit très étonné de la décision prise par le ministère de la Santé, en vertu de laquelle le vaccin contre la grippe ne peut être délivré que sur ordonnance, alors qu'il faut ajouter à cela l'augmentation conséquente du prix d'une dose de vaccin, qui a soudainement explosé, passant de 79 dirhams en 2019, à 125 dirhams en 2020.
