Depuis mars dernier, et l'instauration du confinement, les maisons d'hôtes de Marrakech sont vides. Après la levée de celui-ci, certains ont fait ce choix de rester fermés, fautes de clients étrangers, alors que d'autres propriétaires ont repris leur activité.
C'est le cas de Greg. Ce copropriétaire d'une maison d’hôte a préféré accueillir à nouveau ses clients, aujourd’hui, pour la plupart, des Casaouis et R'batis, qui viennent uniquement pour les week-ends.
“Notre grosse saison, qui débute normalement en mars, a été complètement ratée. Aujourd'hui, on espère profiter du tourisme local, mais là aussi, il y a beaucoup de difficultés, en raison de l'interdiction de déplacements entre les villes. Depuis quelques années, nous avons réussi à fidéliser une clientèle de Casablanca et de Rabat, qui passe uniquement les week-ends. Mais pendant la semaine, il n'y a personne”, explique ce jeune Toulousain.
Contrairement à Greg, Eric, qui a laissé son établissement fermé, ne génère désormais aucun chiffre d’affaires: “il n'y a pas d’activité, mais la chose la plus difficile à gérer, c’est le manque de visibilité. On ne sait pas combien de temps encore cette situation va durer”.
Evoquant les vacances de Noël, ce Français, installé à Marrakech depuis 2015, explique que la situation en Europe ne permet pas aux touristes de prévoir des séjours à l’avance. “L’avenir est noir”, se plaint-il.
Une grande majorité de ces investisseurs étrangers réclament aujourd'hui un soutien de la part des banques, pour pouvoir survivre pendant la basse saison, celle de l'hiver, qui s'annonce très compliquée.
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