A ce dimanche 12 décembre, le taux de remplissage de ce barrage, le deuxième plus important du pays, a baissé pour afficher 7,8%, soit 206 millions de m3. À la même époque, l’année dernière, ce taux était de 12,2%. En volume, cette baisse s’est traduite par plus de -35%, les eaux retenues passant de 324 millions de m3 à 209 millions de m3. En cause: la rareté des pluies pendant une longue période et une demande de plus en plus grandissante en eau, que ce soit pour les populations ou pour l'irrigation des terres agricoles.
Ce barrage, situé à Ain Blal dans la province de Settat, sur l'oued Oum Errabi’e, est le deuxième au niveau national après le barrage Al Wahda érigé dans la province de Taounate.
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Il est entré en service en 1979 avec une capacité de stockage de près de 2,7 milliards de m3. Ce barrage a joué (et joue toujours) un rôle de premier ordre dans l’alimentation en eau potable de plusieurs villes dont le Grand Casablanca et Safi, en plus de fournir les ressources hydriques nécessaires aux installations de l’Office chérifien des Phosphates (OCP).
Le barrage Al Massira est également d’une extrême importance pour les périmètres irrigués de la région de Doukkala, sans parler à sa contrebution à la production nationale d’électricité.