Kamal Lemrini fait partie d'une poignée de passionnés de cette région, de son histoire, et qui se battent pour sa valorisation. Avec quelques-uns, il entend changer la perception faussée des grottes de Bhalil, qui ne méritent pas, selon ce militant associatif, d’être qualifiées d’"habitats insalubres".
«Ces grottes, dont certaines sont encore habitées par des villageois, font partie du patrimoine culturel et architectural de la localité de Bhalil. Elles servaient soit à l’habitation, soit au dépôt des récoltes, soit aux éleveurs», qui y abritaient leur troupeau, explique-t-il.
Selon ce militant associatif, Bhalil, par sa position géographique et son patrimoine historique, possède bien des atouts pour devenir une destination touristique de premier plan au Maroc.
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«Nous veillons à préserver ce patrimoine que nous a légué nos grands-parents. Nous avons voulu le transformer en établissements d’hébergement pour le tourisme de montagne. Des complications administratives nous ont empêché de réaliser notre projet», déplore, de son côté, Thami, qui est propriétaire d’une grotte à Bhalil.
Thami appelle à une simplification des procédures en faveur des porteurs de projets touristiques dans la région. «Il n’est pas acceptable qu’un projet de ce type soit soumis aux mêmes conditions que celles exigées pour un hôtel cinq étoiles», lance-t-il.