Voici pourquoi les routiers préparent une nouvelle grève, les 14 et 15 octobre

Camions de transport routier.

Camions de transport routier. . DR

Les transporteurs routiers reprochent au ministre de l’Equipement et du Transport, de ne pas avoir fait respecter les engagements actés dans l’accord du 3 novembre 2018. Les détails.

Le 08/10/2019 à 11h32

Ce nouvel appel au débrayage est lancé par 16 fédérations et associations représentant les transporteurs routiers (Poids lourd), à l’issue d’une réunion, samedi 5 octobre. D’une durée de 48 heures renouvelables, la grève va couvrir l’ensemble des points de passage frontaliers, y compris les ports de Tanger Med, le port de Casablanca et le poste d’El Guerguarat.

Contrairement au mouvement de grève observé au troisième trimestre 2018, où l’accès aux ports était complètement bloqué, les routiers vont se contenter cette fois-ci de stationner leurs camions non loin des postes frontaliers sans gêne pour la circulation, tient à rassurer Mohamed Riahi, président de la Fédération du transport routier aux ports, contacté par Le360.

Pour rappel, le deal conclu en 2018 par le ministère du Transport prévoit de soumettre au ministère des Finances une proposition introduisant le mécanisme du gasoil professionnel (selon lequel l’Etat rembourse aux professionnels le montant de la taxe intérieure de consommation, l’une des composantes du tarif du gasoil).

Autre mesure avancée par les routiers: une réduction de 50% des péages de l’autoroute pendant la nuit, ce qui devrait à leurs yeux contribuer à réduire les accidents.

Les entreprises de transport pointent également la concurrence des deux mastodontes du secteur public, à savoir la Société nationale du transport et de la logistique (SNTL) et Carre (filiale de l’ONCF). Ces deux entreprises s’accaparent à elles seules 80% du marché, fait savoir Mohamed Riahi.

Par Wadie El Mouden
Le 08/10/2019 à 11h32